viernes, 7 de abril de 2006

Les occidentaux, la Russie...

Para pensar. Por lo menos, para pensar en el sentido que tiene el término 'occidental'.

El artículo está en Le Monde. Lo copio por las dudas. Y porque tiene su interés.

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De plus en plus présente dans la vie politique et sociale de la Russie, l'Eglise orthodoxe a dévoilé, jeudi 6 avril à Moscou, sa "Déclaration des droits et de la dignité de l'homme". Le texte s'élève contre la notion d'"individualisme" telle qu'elle figure dans la vision occidentale et libérale des droits de l'homme, estimant que la défense de ces droits ne doit pas contredire les principes des religions historiques.

C'est à l'occasion du dixième concile (une assemblée d'ecclésiastiques, de fidèles et de représentants de l'Etat), qui s'est tenu pendant trois jours au monastère Danilovski de Moscou, que le métropolite Kirill, chef du département des relations extérieures de l'Eglise orthodoxe, a présenté la nouvelle conception. "Il existe des valeurs qui ne sont pas inférieures aux droits de l'homme, tels la foi, la morale, le sacré, la patrie", affirme le texte, publié sur le site en ligne du patriarcat.

La déclaration souligne l'attachement de l'Eglise orthodoxe au "droit à la vie" et son aversion pour tout ce qui s'assimile à un "droit" à la mort. L'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel ou le blasphème sont autant d'atteintes à la morale traditionnelle, a rappelé le métropolite Kirill, concepteur du texte.

Avec cette prise de position, "le thème des droits de l'homme et de la dignité humaine cessera d'être vu dans l'esprit de notre peuple comme une arme politique", a déclaré le numéro deux de l'Eglise orthodoxe. "Il est vain de pleurer sur la montée de la xénophobie au moment où nous ouvrons des perspectives à ceux qui foulent au pied le sacré, crachent sur la patrie, détruisent leur culture. Ce genre de personne n'hésitera pas à tuer au nom de la nationalité ou de la foi", a-t-il souligné, dans une allusion aux derniers meurtres à caractère raciste survenus en Russie.

Cette prise de position de l'Eglise orthodoxe est en phase avec la politique menée ces derniers mois par le président russe, Vladimir Poutine, désireux de soumettre l'activité des organisations non gouvernementales (ONG) au strict contrôle de l'Etat. C'est chose faite depuis la promulgation, en janvier, d'une nouvelle loi sur les ONG.

Vivement critiquée par l'Occident, la loi est perçue par de nombreux militants russes des droits de l'homme comme une atteinte aux libertés fondamentales.

Reprise en main

Désormais, l'activité de toute ONG pourra être stoppée dès qu'elle sera jugée représenter une menace pour "la souveraineté de la Russie, l'indépendance, l'intégrité territoriale, l'unité et l'originalité nationales, l'héritage culturel ou les intérêts nationaux".

L'évaluation de cette menace est laissée, non pas à l'appréciation des tribunaux, mais à celle des fonctionnaires du ministère de la justice. La reprise en main des ONG satisfait les visées du Kremlin, soucieux de préserver le pays de "l'ingérence extérieure", comme le souligne fréquemment Vladimir Poutine.

L'Eglise orthodoxe russe est sur la même ligne. Ainsi, sa déclaration dénonce implicitement ce qui est perçu, en Russie, comme l'utilisation des droits de l'homme par les Occidentaux à des fins d'ingérence. "Nous rejetons (...) les tentatives d'utiliser ces droits pour promouvoir des intérêts politiques, idéologiques, militaires et économiques, pour imposer un certain régime politique et social", insiste le document.

Como en todos los casos, una parte se ve y la otra no se ve. Como si dijera que hay que tener cursada La Rusia de Putin para entender la cuestión de las ONG y su penetración e ingerencia en la vida rusa. Todas las palabras que se usan allí pueden tener dos sentidos distintos.

Pero.

Hay definiciones del patriarca Kiril que -en cierto sentido- uno querría oír por este barrio.

Habrá quien diga: los ortodoxos no tuvieron las secuelas del Concilio y hasta vivieron fuera del mundo occidental por 70 años... Y visto así, es verdad.

Pero, ¿tuvieron el comunismo?

¿De dónde salió esta iglesia ortodoxa que define de este modo los derechos y la dignidad del hombre? ¿Es comunista esa apelación contra el individualismo? ¿Es rusa, es ortodoxa, es ideológica esa aversión al 'occidente'? ¿Es lo mismo que dirían y decían los rusos del tipo Dostoievsky?